Le secteur de la lingerie ne connaît pas la crise

07/02/2016

Selon les derniers chiffres publiés par l'IFM (Institut Français de la Mode), le marché de la lingerie reste au beau fixe.

En 2015, le marché de la lingerie et des sous-vêtements a progressé de +1,7% pour atteindre un chiffre d'affaires de 2,8 milliards d'euros.

Ce sont les femmes qui achètent de loin le plus de lingerie avec un budget annuel moyen de 131€. Chez les hommes, le volant d'affaires est largement moindre puisqu'en moyenne chaque homme achète 5,1 pièce de sous-vêtements par an à un prix moyen de 5,50 € soit une dépense annuelle de 28 € seulement !
Au total, le marché des sous-vêtements masculins plafonne à 596,5 millions d'euros en 2014, en baisse de -1,5% en 2015 à 573,3 millions d’euros en 2015.
Pour ce qui est des circuits de distribution, les hypers et supers pèsent autour des 22 % des parts de marché, les chaînes spécialisées 19,2 %, la vente à distance 12,1%, les magasins indépendants multimarques 11,1%, les grands magasins et magasins populaires 10%, et les grandes surfaces spécialisées 9,1%. Tous circuits confondus, les ventes par internet ne représentent que 19% des sommes totales dépensées en lingerie et sous-vêtements. 

Selon un sondage Ipsos pour le salon international de la lingerie, les femmes achètent plus souvent de la lingerie et des sous-vêtements que les hommes : 

  • 1 % des femmes (1 % des hommes) achètent des sous-vêtements plus d'une fois par mois.
  • 7 % des femmes (4% des hommes) achètent environ une fois par mois, 
  • 33 % des femmes (25 % des hommes) achètent environ une fois tous les deux à trois mois, 
  • 40 % des femmes (43 % des hommes) achètent environ une fois tous les six mois, 
  • 15 % des femmes (22 % des hommes) achètent une fois par an. 
  • 4 % des femmes (5 % des hommes) achètent moins d'une fois par an.

Méthodologie : L'étude « Les Français et la lingerie » réalisée par Ipsos s'appuie sur un échantillon de 1 099 personnes, représentatif de la population française âgée de 16 ans et plus. L'échantillon a été interrogé par internet du 18 au 21 décembre, suivant la méthode des quotas (sexe, âge, statut d'activité et région de résidence).